Partie 1 : Operation Babylon Dust Kickstarter

Pour commencer, veuillez m'excuser pour mon mouvement d'humeur d'hier. Je m'en suis entretenu en mp avec les intéressés pour leur assurer de toute ma sympathie.

Bon, revenons à nos turpitudes actuelles.

Depuis le début de cette histoire j'attache autant d'importance aux déclarations des deux protagonistes qu'à ce qui s'écrit sur le FB et sur les différents forums qu'il m'est permis de fréquenter. Dus France est l'endroit le plus modéré, le plus courtois et le plus intéressant. Le FB est devenue une poubelle à vindicte (surtout contre ceux ceux qui trouvent à BF des circonstances atténuantes ou attaque DS sur leur amateurisme), la plupart des forums allemands et anglais sont tellement peu objectifs qu'il est normal de se demander si ils n'obtiennent pas des contre parties de BF ou DS pour dispenser tant d'âneries.
Par contre, vu que la situation en s'approchant d'un dénouement se tend au maximum, je commence à voir ici un début de ligne de fracture entre supporters des deux camps. Rien de méchant, mais gardez la tête froide. Vous êtes les victimes des deux parties, pas pour les mêmes raisons , mais pour le même but: sauvegarder le "Business" et sauver la face.

Si vous croyez, au gré de mes interventions que je soutiens BF et flingue DS, vous vous méprenez.

Nos trois amis de DS sont indubitablement bourrés de talent artistique, d'idées créatrices et d'empathie humaniste mais préfèrent se vautrer dans la médiocrité d'une communication bancale et la facilité d'une posture de circonstance. Si Paolo avait opté pour une attitude beaucoup moins passionnée et plus franche vis à vis de la communauté, et ce dès fin décembre 2014, nous n'en serions pas là. Mais comme je vous l'ai laissé entendre précédemment, il ne tire pas les ficelles, c'est du côté de Cathaygames et son CEO qu'il faut chercher les réponses (oui, j'ai lu ce que Vincent a écrit, mais je persiste. Avez vous tapé l'adresse web de cette boite ?)

Quant à BF, rien n'indique dans les mois précédents que cette boîte n'a eu d'autre but que de se jouer de DS afin de s'emparer de la licence. Le message d'hier explique certes une chronologie du dilettantisme de DS mais n'explique en rien qu'à tel ou tel moment BF recadre la relation commerciale. Tel que les néo zélandais nous le précisent le KS s'est déroulé autour de vagues accords tacites sur les freebies et il n'y a pas de cadre à la quantité de ceux ci ni avant ni pendant ni après le KS !!! Ils plaident la bonne volonté alors qu'il faut plutôt y voir du cynisme et la planification  d'un piège commercial.
Que penser de l'offre de remboursement (espèces ou en nature à 300% de la somme) ? Sous le couvert d'une sortie de crise "avec panache" il est surtout question de tuer le jeu et l'entreprise. "Ce que je n'obtiens pas je le casse. Je peux me le permettre j'ai les reins plus solides que les vôtres."
Le message d'hier n'est qu'une démonstration de puissance et un chantage en bonne et due forme: "vous acceptez nos conditions ou vous l'aurez dans l'os".

Bref, dans cette histoire les backers n'ont qu'une valeur de pression commerciale, rien d'autre. Nous sommes les jouets d'un conflit opposant deux grands escrocs : Mr Yau (des choses à dire sur la fin d'AT 43) et BF. Quant à Paolo, Vincent et Olivier, ils sont prisonniers à la fois de l'image de "grands frères ludiques" qu'ils ont su cultiver avec brio et mérite durant de nombreuses années et d'autre part cherchent (surtout Paolo) à nous faire croire qu'ils pèsent dans la machine alors qu'ils ne sont en fait que la cinquième roue de la charrette.

Je ne sais pas si cela est encore possible, mais si jamais DS s'en sort sans trop de casse, il est à souhaiter que pour la quiétude nécessaire à une renaissance commerciale, nos trois amis retrouvent à la fois leur indépendance (ligne créatrice, rédaction des règles) et un nouveau partenaire de production (Bye Bye Yau).

Dimanche, à la sortie de la messe, c'est à dire, lorsqu'elle sera dite, nous aurons une proposition de DS. Parions que ce sera en retour une autre forme de chantage, mais cette fois ci, nous pourrons choisir matériellement notre camp et notre sortie de crise.

Tout ça ... pour ça ...  

PS: je vous promets de dépasser les 3000 caractères si cette affaire se termine un jour, car le résumé et les conclusions que nous pourrons en tirer promettent d'être très riches.